Artistes



Lucie Clavreul
Sans titre, 2011 (extrait)
Lucie Clavreul aborde, dans son travail, des sujets et événements fabriqués par les médias mais dans une perspective différente des leurs, afin de questionner notre rapport au monde et ses représentations médiatiques. Elle termine actuellement une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM et dans ce cadre, elle présentera, en janvier, un projet de dessin sur le hors-champ d’un événement médiatisé. Une partie de ce projet est présentée à cette exposition collective, ainsi que deux peintures où le montage d’images est mis en œuvre afin de distancier l’événement et sa représentation. 


Chloé Desjardins
Relief, 2011
Dans le cadre de cette exposition de groupe, Chloé Desjardins présente la pièce Relief. La sculpture de 24" x 24" x 70" en béton hydrocal est présentée sur un socle de dimensions similaires. Elle consiste en un volume plus ou moins défini qui évoque une sculpture enveloppée dans du papier bulle à des fins de manutention. Chloé Desjardins a terminé un baccalauréat de l'Université Concordia dans le programme Studio Arts en 2008. Elle termine actuellement une maîtrise en création à l'École des arts visuels et médiatiques de l'UQAM. Elle pratique la sculpture et s'intéresse particulièrement aux techniques du moulage. Elle a participé à plusieurs expositions de groupe dans divers centres d'artistes, galeries et évènements artistiques à Montréal.
www.chloedesjardins.com









Audrey Douanne
Flûte, 2011
Le travail d’Audrey Douanne réunit les pratiques de la vidéo, de la photographie, de la sculpture, du dessin et de l’installation. Elle cherche à transmettre au spectateur des œuvres qui se présentent à lui avec une forme d’élégance déceptive. La déception qui est une façon de reconsidérer un rapport au savoir-faire, se lit dans sa tendresse pour les formes bancales, les couleurs de mauvais goût, les talents d’amateurs et les gestes malhabiles.  

Les dessins qu’Audrey Douanne présente lors de l’exposition Assortiment, conjuguent la délicatesse du support et la précision du motif à une forme de brutalité matérielle. On retrouve le même plaisir de la contradiction, dans ses petites sculptures en faïence, répliques fragiles et difformes d’objets de fête bon marché, qui allient préciosité et banalité.


Jen Leigh Fisher
Black Hair Wreath, 2011
Black Hair Wreath (2011) est une machine cinématique étouffée, inspirée par la pratique victorienne de guirlandes mémoriales de cheveux tressés. Dans ma pratique récente, je travaille avec l'enregistrement et la projection sur film et vidéo et avec les mécanismes, sous-produits et débris de ce processus. Mon expérimentation s'intéresse à l'instabilité inhérente d'endroits naturels et artificiels et se concentre de plus en plus sur des narrations comme systèmes faillibles d'attachement au paysage. 

Jen Leigh Fisher travaille essentiellement avec le film et la vidéo. Son travail a été présenté dans de nombreux festivals en Amérique du Nord et en Europe. Elle complète une Maîtrise en arts visuels et médiatiques de l'Université du Québec à Montréal.


Chloé Germain-Thérien
Roadtrip, 2011
Issue du documentaire, la pratique de Chloé Germain-Thérien se situe au croisement entre le journalisme, l'anthropologie et les arts visuels. Vagabonde dans l'âme, elle se considère comme une courroie de transmission entre les différents univers qu'elle côtoie.

La rencontre avec l'autre, l'observation et l'archivage de témoignage constituent des ingrédients essentiels de son travail. Les oeuvres présentées ici sont des fragments d'un projet de bande dessinée portant sur un voyage aux États-Unis et au Mexique.
www.chloloula.wordpress.com









Mathieu Jacques
Projet populaire
Avec le Projet populaire, je cherche à identifier quelle forme prendrait une réalisation qu'un artiste pourrait entreprendre avec l'appui de la communauté. Armé d'une petite caméra et d'un gros micro, j'ai conduit des entrevues avec différentes personnes, plus ou moins proches du milieu des arts. Pour poursuivre leur réflexion, j'ai traité leurs réponses comme s'il s'agissait réellement de matériaux. Je leur ai appliqué les gestes que je pose habituellement comme artiste, coupant, collant traçant et superposant leurs commentaires pour suggérer des interprétations. Le travail se poursuit.
Multidisciplinaire et éparpillé, je pratique le dessin, la sérigraphie et la vidéo. D'un projet à l'autre je m'adresse à des publics différents alors que j'accompagne sur scène un chanteur populaire, que je réalise des vidéoclips ou que je présente une installation. Dans ce contexte, Projet populaire apparaît étonnamment comme une de mes réalisation les moins "populaires".


Alexandre Jimenez
« La culture ne se manifeste jamais sous forme d’objets mais d’événements. Mais qu’est-ce que l’événement ? L’événement n’est rien, sinon une excroissance rhétorique du temps, l’occasion de jouir, comme d’un bien consommable, des possibles pris dans le présent. Dans l’événement, la menace de l’inattendu que contient le futur est réduite à néant. Et ce néant se reproduit à une vitesse extraordinaire, parce que la [culture], qui a besoin de toujours se manifester, ne manque jamais de forme. » 
Francesco Masci, superstitions, éd. Allia, avril 2005, p. 9

Les œuvres que j'ai créée ne font partie d'aucune collection publique. Depuis mon arrivée à Montréal en 2009, je n'ai obtenu aucun prix, ni bourse d'excellence et je n'ai jamais réalisé d'exposition personnelle.


Natalie Lafortune
Ma participation à cette exposition consiste à présenter une série de photos des espaces de travail des étudiants de la maitrise à l'UQAM. C'est un retour sur l'aménagement, l'appropriation d'un espace par des artistes en processus de recherche dans un contexte universitaire. Faisant moi-même partie de ce groupe, ces images rendent compte d'un sentiment d'appartenance et d'un questionnement plus large du rapport des usagers à l'espace architectural. Mon processus artistique d'installation a arrimé une recherche de maitrise en ce sens



Daniel Lahaise
Hyperpalimpeste II, 2011
Les pièces Hyperpalimpseste sont le résultat d’une recherche intensive en dessin sous le thème du portrait, des rouages de sa construction et de sa lecture. Des tracés répétés à la pointe d’argent jusqu'à  la dissolution des images vers l’apparition d’une forme nouvelle. C’est cette forme émergente, lentement construite, qui contient peut-être une partie du mécanisme de cette dynamique particulière qui existe entre le modèle et l’artiste, le regardeur et le regardé. Daniel Lahaise habite et travail à Montréal, il poursuit ses études en maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM.
www.daniellahaise.com




Laurent Lamarche
Réfractivation mycélique, 2011
Laurent Lamarche termine actuellement une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Son travail multidisciplinaire a été présenté dans de nombreuses expositions individuelles et collectives au Québec ainsi que dans plusieurs expositions de groupe à l’étranger (New-York, Espagne, Danemark, Chine, Italie). Mes œuvres font partie de collections privées et publiques (Loto-Québec, Cirque du Soleil, Tourisme Montréal, le Cégep de Sainte-Hyacinthe et l’Université Berkeley en Californie). Le projet Réfractivation Mycélique est né d’une fascination pour la lumière et son pouvoir de magnification des matériaux transparents. Ses sculptures constituées d’alliage de plastique et de résine sont utilisées à la manière de lentilles diffractant un faisceau lumineux de type laser sur une surface de projection donnée. Le laser dirigé sur la sculpture/lentille mobile disperse la source lumineuse de manière cinétique et fait apparaître des motifs aux allures de mycélium, cet appareil végétatif que l’on retrouve sur certains tissus vivants comme les champignons et les bactéries.
www.laurentlamarche.com


Alexis Lepage
Aller à la pêche
Aller à la pêche est une réponse à la question: la terre est-elle vraiment ronde et quel moyen ai-je pour le vérifier? Mes sculptures sont des interfaces ludiques permettant de déplacer le regard d’une tension psychique vers un espace physique tout autre. Cette manoeuvre focalisant sur l’agrandissement du territoire que j’occupe (ou dans lequel j’interviens) pose la question de sa représentation, c’est-à-dire l’élaboration d’une cosmographie subjective.

Natif de Rouyn-Noranda, Alexis Lepage vit et travaille à Montréal. Il complète présentement la maîtrise en arts visuels et médiatiques (UQAM). Sa pratique sculpturale repose sur la transformation d’objets créant des cosmographies ludiques.


Francis Montillaud
Projection par sacrifice: l'expérience du corps à corps, 2011
Projection par sacrifice est un amalgame entre une sculpture classique et un objet sportif à l’instar d’un mannequin d’entraînement utilisé pour la boxe. À l’opposé de ce dernier, dont le visage d’agresseur représente la menace ou l’ennemi, la sculpture proposée représente l’artiste de manière rigolote. Cet objet a été réalisé en silicone pour que le spectateur puisse toucher, tripoter et même frapper l’œuvre. Francis Montillaud a diffusé ses créations dans plusieurs galeries, centres d’artistes et événements au Québec, au Canada ainsi qu’en France. Sa pratique oscille entre l’installation, la sculpture et la vidéo. C’est par un décloisonnement entre les arts visuels et le théâtre qu’il conçoit des œuvres mettant en scène, parfois de façon saugrenue, parfois de façon ironique ou simplement humoristique le corps social.








Karine Payette
Chaise haute, 2011
Chaise haute est une installation évoquant une frontière entre l'intérieure et l'extérieure. Par la mise en scène, cette schématisation de l’unité d’habitation crée un univers déstabilisant par rapport à ce qui est certain et incertain, l’intime et l’extérieur. Elle tente de suggérer, en toile de fond, la précarité de notre existence pour ainsi la requestionner. Karine Payette vit et travaille à Montréal. Par l’installation, la vidéoprojection, la sculpture et l’image numérique, elle établie un dialogue entre l'individu et son mode d'occupation de l'espace, entre l'humain et son chez-soi. Ses œuvres ont circulé dans plusieurs expositions collectives à Montréal dont la galerie SAS et Musée d'Art contemporain des Laurentides. Elle exposera ses récentes installations au Lieu, centre en art actuel, à Québec en 2012 ainsi qu’à la Galerie de l’UQAM.


Amélie Pellerin
PIPILAND, 2011
Les toiles, plutôt chaotiques, présentées lors de cette exposition suggèrent un espace organique intime. C’est un gros bordel, un jeu, un geste impulsif, bref ça fait du bien et ça donne mal au cœur en temps. Amélie P. termine présentement une maîtrise en arts visuels à l’UQAM. Sa pratique est plurielle et fini toujours par tourner autour du corps, soit par l’empreinte du geste, par le sujet, ou par les matériaux choisis. On ne sait pas si elle en sortira un jour.





Catherine Plaisance
Sans titre, 2011
Catherine Plaisance nous présente une dramatique photographie oscillant entre fiction et réalité, réalisée à partir d'une mise en scène miniature. La catastrophe est au cœur de sa recherche et ces prises de vue incarnent une distanciation marquée entre l’événement dramatique et la médiation de sa représentation. Catherine Plaisance s’est mérité le Prix Sylvie et Simon Blais pour la relève 2011, ce qui lui a permis de présenter l’exposition Infortunes, tout récemment à la Galerie Simon Blais. Depuis 2001, elle a présenté son travail dans de multiples lieux de diffusion au Canada et à l’international.
www.catherineplaisance.com 


Gisela Restrepo
10 août 1982, 2010 (détail)
Née à Paris en 1986 et d’origine Colombienne, Gisela Restrepo vit et travaille à Montréal depuis 5 ans. Elle termine présentement une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Son travail aborde le thème des déplacements culturels et territoriaux et les traces de l’événement. Dans le cadre de sa maîtrise, elle présentera en octobre 2011 un projet sur l’histoire d’anciens militants du M-19, et la relation parents-enfants liée à ces histoires familiales. L'oeuvre 10 août 1982, est composée de 12 articles de journaux où il est question de l’assassinat d’un homme en Colombie. Cet homme est l’oncle de l'artiste. À partir de ces archives conservées par son père, Gisela Restrepo, tente de reconstituer, d’après 12 versions différentes, cette journée du 10 août 1982.






Simone Rochon
Les Îles no.2, 2011
Simone Rochon présente, à l'image de l'exposition, un assortiment de territoires fictifs. Il s'agit de montagnes découpées, classées, puis rassemblées pour former un inventaire de petits paysages hétéroclites. Tout en proposant des mondes fantasmagoriques, elle s'intéresse à l'écart existant entre l'idée d'une nature sauvage et sa représentation, le paysage. En 2011, on a pu voir son travail à la Parisian Laundry lors de l'exposition collective Collision 7, et à la Galerie Les Territoires,  elle a présenté sa première exposition individuelle, Ascension.




Nadia Seboussi
Un petit sourire, 2011
Un petit sourire, 2008 est une vidéo installation à deux sources non synchronisée. Elle réunit des images d’archives datant de la période coloniale Algérienne. Soit le début des années 50. Ces images proviennent de films d’amateurs tournés en Algérie par des familles françaises. Ces images ont été triées et classées en deux catégories : celles où l’on voit des jeunes femmes algérienne ou française, prenant une pose photographique devant l’objectif de la caméra, en affichant un sourire qui traduit toute leur gêne d’être filmées ; et celles où l’on voit ceux qui cadrent le champ de la représentation. Le dispositif d’installation a été choisi de manière à placer le spectateur dans l’une ou l’autre des postures. Cette vidéo traite de l’image photographique (la pose) dans l’image filmique; une mise en âbime du médium lui-même. Nadia Seboussi vit et travaille à Montréal depuis 2002. Elle a présenté son travail en Algérie et à Montréal. Elle a reçu plusieurs prix et bourses d’excellence (Prix d’excellence Pierre Ayot, Prix féminin de la relève, Bourse d’excellence Autodesk en art médiatique, Bourse d’excellence ACUQAM, Bourse d’études supérieures du Canada Joseph-Armand-Bombardier, Bourse Reconnaissance UQAM en arts et Bourse d’excellence Jacques de Tannancours ).


Annie Tétreault
Dessin sous observation, 2011
Annie Tétreault aborde ici le dessin de façon non-interventionniste. D’un côté, elle dépose le papier dans le thé et laisse le temps et la matière s’inscrire.  Elle observe et choisis un moment précis. De l’autre, elle découpe, en tranche d’environ un pouce et demi, un saule vieux de cinquante-cinq ans. Elle observe et choisis un temps de vie inscrit dans la matière de l’arbre. Elle cherche la corrélation entre ces deux formes d’inscription organique. En 2009,  elle termina un baccalauréat en arts visuels à l’Université Concordia et elle complète actuellement une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQÀM. 





Kendra Wallace
Peripheries, 2011
I often ask myself the question, when I see, what do I fail to see, what more is there to see, how is it seen etc., and I use photography as a way to re-see or to reflect seeing. My work in the upcoming group exhibition, Assortiment, is titled “day and night”. I’ve put 2 photographs together, one showing the glow of night and one showing the glow of day.

Born in 1966 in Edmonton, Alberta, Kendra Wallace lives and works in Montréal. Her work is photo-based, she uses her own images as well as found and appropriated images. She is principally interested in finding ways of emptying things out of images, clearing the field so to speak and using the photograph to activate tensions between the pictorial and the abstract or phenomenal side of the visual, which she conveys by engaging viewers with subtle comparisons often using atmospheric images often using water or light as a subject.  Her works have been presented in several exhibitions in Canada, most recently at Galerie B-312 in Montréal.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire